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  • : Le blog de pierre verhas
  • : Blog consacré à l'actualité dans les domaines de la politique et de l'astronomie, vus au sens large. Ce blog n'est pas neutre : il se positionne à gauche, de philosophie laïque et donnant la primauté à l'expérience sur la spéculation. Ce blog est ouvert au débat, à l'exception des invectives, des attaques personnelles et des insultes qui seront systématiquement rejetées afin de permettre à chacun(e) de débattre en toute liberté et dans la sérénité qui n'exclut en rien la passion.
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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 16:16

 

 

 

Rebecca Lejeune licenciée en philosophie de l’ULB, coordinatrice du secteur culturel de la Fédération des Mutualités socialistes du Brabant

 

Pierre Verhas, contrôleur honoraire à la Cour des comptes, militant socialiste, syndicaliste et mutuelliste, auteur et blogueur

 

 

se sont rendus en octobre 2016 en Palestine pour relater et mettre en lumière l’objectif, la conception et l’organisation de la BASR (Bethlehem Arab Society for Rehabilitation) qui est une ONG particulièrement active dans les soins et surtout à la réhabilitation des personnes handicapées en ce pays nommé Palestine qui comprend en principe, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza.

 

La BASR est devenue au fil des années, une entreprise exceptionnelle par les soins prodigués aux personnes handicapées et leur insertion dans la vie sociale palestinienne et surtout par sa conception globale de la problématique du handicap.

 

La BASR est la preuve concrète de la capacité des Palestiniens, souvent présentés par leurs ennemis comme des destructeurs et des terroristes, à édifier une entreprise de soins, humaniste, élaborée, moderne, répondant aux exigences sophistiquées de notre temps.

 

Le centre de la BASR est situé à Beit Jala au Nord de Bethlehem et son périmètre d’activité s’étend principalement dans les deux districts du Sud de la Cisjordanie, Bethlehem et Hébron, mais il accueille aussi des personnes handicapées provenant du Nord de la Cisjordanie, de Jérusalem Est et même de Gaza. Son ambition est d’étendre son influence sur toute la Palestine.

 

On pourrait rétorquer que c’est une gageure de traiter de manière globale et efficace le handicap dans un pays occupé, soumis aux tracasseries et persécutions constantes de l’armée israélienne, à l’expansion des colonies qui morcellent ce territoire de 6000 km2 et, en plus, qui est entravé par le mur de séparation – les Palestiniens l’appellent le « mur d’apartheid » - qui pénètre profondément dans le territoire attribué aux Palestiniens par les accords d’Oslo. C’est donc ce défi que la BASR tente de relever.

 

On le sait : il ne se passe pas un jour sans que les médias n’évoquent l’interminable conflit opposant Israéliens et Palestiniens à Gaza, à Jérusalem Est et en Cisjordanie. Cet état de guerre à la fois larvé et permanent doublé d’une occupation plus que cinquantenaire est source de nombre de violences, de misères, de persécutions et de viols des principes fondamentaux censés protéger toute personne et tout peuple selon les principes édictés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 ratifiée entre autres par Israël.

 

Pour bien évaluer cette situation, il convient de remonter le temps, car la terre de Palestine est meurtrie par l’histoire depuis plus d’un siècle. D’ailleurs, en cette terre, le présent et le passé sont intimement liés.

 

Ensuite, nous tentons de décrire de la manière la plus exhaustive possible la démarche, les objectifs, l’histoire, la structure de la BASR, en partant de son concept fondamental : l’inclusion des personnes handicapées dans la société palestinienne en partant du principe que les handicapés sont un apport et non une charge. Ils peuvent contribuer à faire progresser un peuple qui vit dans la pire adversité et qui ne demande qu’à se libérer et s’épanouir.

 

En définitive, ce n’est pas la BASR qui s’intègre à la société palestinienne, c’est la société palestinienne qui s’intègre à la BASR tant elle est conçue sur la base d’une conception moderne et progressiste qui amène petit à petit les Palestiniens et surtout les femmes de Palestine à se libérer du poids d’une société patriarcale figée par la tradition et la chape de plomb d’une occupation de plus en plus cruelle et aussi à s’épanouir par leur propre action et sans avoir à quémander à quiconque la charité qui mène inéluctablement à la dépendance.

 

Empowerment not charity est la devise de la BASR que l’on pourrait traduire par L’émancipation sans la charité. Nous avons décidé d’en faire le titre de ce livre qui résume bien la philosophie de la BASR basée sur le progrès et la solidarité rejetant le cadre caritatif qui ne génère que la dépendance.

 

L’objet de ce livre est de mieux faire connaître la BASR au public et de lui assurer concrètement notre solidarité. En effet, le produit de la vente du livre L’émancipation sans la charité sera intégralement reversé à la BASR.

 

 

 

L'émancipation sans la charité

 

 

 

On peut se procurer le livre "L'émancipation sans la charité" en s'adressant à

 

pierre.verhas@skynet.be

 

Les modalités de paiement (10 € + 2 € de frais d'envoi) seront communiquées dès réception de la commande. En effectuant une commande, vous ferez un geste de solidarité, car l'intégralité de la somme sera reversée à la BASR.

 

 

 

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