L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste
avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la
Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'onle trouve énorme,
il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et
la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".
VOUS PENSIEZ A QUI ?
En fait il s'agit d'un texte de Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit " Etonnant, non ?
Et vous vous étonnez que nous L'appelons "Pétain le petit". C'est actualisé, c'est tout.