« L’accord » arraché au sommet des chefs d’Etat de la zone Euro ce lundi 13 juillet à l’heure du laitier à Bruxelles marque la fin de l’illusion européenne.
Aujourd’hui, on voit qu’il n’y a pas – et qu’il n’y a sans doute jamais eu – de solidarité européenne. Seul, l’intérêt des créanciers – c’est-à-dire des banques – compte. Et ne nous faisons pas d’illusion. La Grèce ne sera pas le seul pays à subir une terrible humiliation comme celle de lundi. Les autres pays endettés de l’Union européenne suivront sous peu.
Et n’accusons pas Alexis Tsipras. On a parlé de capitulation, on l’a traité de traître. Non seulement, il subit la violence de ses « partenaires » européens, mais en outre, les « purs et durs » de la gauche européenne tranquillement installés dans leurs fauteuils jouent les Fouquier-Tinville.
Angela Merkel en conversation avec Martin Schultz, le Président du Parlement européen. A l'arrière paln (de dos) le "tweeter" Charles Michel, François Hollande, Jean-Claude Juncker et Alexis Tsipras juste avant l'ouverture du Sommet du 13 juillet.
Voici ce qu’en dit un militant grec, Alex Andreou : « Nous nous excusons devant les marxistes du monde entier que la Grèce refuse de commettre son suicide rituel pour faire avancer la cause. Vous, vous avez souffert depuis votre canapé. (…) Comme ça vous est facile d'être idéologiquement purs quand vous ne risquez rien. Quand vous n'affrontez pas de pénuries, l'effondrement de la cohésion sociale, les conflits sociaux, la vie et la mort. Comme c'est facile de demander un accord qui clairement ne serait jamais accepté par le moindre des États-membres. Comme sont faciles les décisions braves quand votre peau n'est pas en jeu, quand vous ne comptez pas, comme je le fais, les dernières 24 doses du médicament qui empêche votre mère d'avoir une attaque. »
Le jusqu’auboutisme de la gauche radicale est insupportable, inefficace et fait le jeu de l’adversaire. Le marché que Tsipras avait en main : ou passer sous les fourches caudines de la Troïka, car ce fut elle qui était présente avec les chefs d’Etat, ou jeter la Grèce dans une misère encore pire qu’aujourd’hui.
Les dés étaient pipés au départ.
Un Grexit aurait signifié la ruine totale du pays des Hellènes. L’ancien ministre des Finances Yanis Varoufakis l’a récemment démontré sur son blog : « Le drame financier de la Grèce a dominé les titres depuis cinq ans pour une raison : le refus entêté de nos créanciers de permettre un allégement indispensable de la dette. Mais, en dépit du bon sens, contre le verdict du FMI et contre les pratiques quotidiennes des banquiers face à des débiteurs stressés, pourquoi résistent-ils à une restructuration de la dette ? La réponse ne peut pas être trouvée dans l’économie parce qu’elle réside au fond dans le labyrinthe politique de l’Europe.
En 2010, l’état grec est devenu insolvable. Deux options cohérentes avec l’adhésion dans la zone euro se sont présentées : la raisonnable, que tout banquier décent recommanderait – la restructuration de la dette et la réforme de l’économie ; et l’option toxique – l’extension de nouveaux prêts à une entité ruinée, en faisant semblant de croire qu’elle demeure solvable.
L’Europe officielle a choisi la deuxième option, laissant des banques françaises et allemandes exposées à la dette publique grecque, sans se préoccuper de la viabilité socio-économique de la Grèce. Une restructuration de dette aurait impliqué des pertes pour les banquiers sur leurs titres de dette grecque. Evitant soigneusement d’avouer aux parlements que les contribuables devraient à nouveau payer pour les banques au moyen de nouveaux prêts insoutenables , les fonctionnaires de l’UE ont présenté l’insolvabilité de l’état grec comme un problème de liquidités et ont justifié le « plan de sauvetage » comme un cas de « solidarité » avec les Grecs.
Pour encadrer le transfert cynique des pertes privées irrémédiables sur les épaules des contribuables comme un exercice « de qui aime bien châtie bien » , une austérité record a été imposée à la Grèce, dont le revenu national – à partir duquel les nouvelles et vieilles dettes devaient être remboursées – a, en retour, diminué de plus d’un quart. Les connaissances mathématiques d’un enfant de huit ans suffiraient pour savoir que ce processus ne pouvait pas bien se terminer. »
En définitive, l’accord du 13 juillet ne fait que renforcer violemment cette politique au détriment du peuple grec. Mais un Grexit aurait été encore pire, malgré les propos de certains gauchistes qui, curieusement, rejoignent certains néolibéraux comme Luc Coene en l’occurrence (voir l’Echo du 14 juillet). Varoufakis raconte : « La menace de Grexit a eu des hauts et des bas dans l’histoire. En 2010, elle a mis une peur de tous les diables dans le cœur et l’esprit des financiers puisque leurs banques étaient bourrées de dette grecque. Même en 2012, quand le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, a décidé que le prix du Grexit était un « investissement » intéressant, comme moyen de discipliner la France, cette perspective a continué à flanquer une trouille bleue à presque tout le monde.
Lorsque Syriza est arrivé au pouvoir en janvier dernier et comme pour confirmer ce que nous affirmions, c’est à dire que les « sauvetages » n’avaient rien à voir avec le fait de sauver la Grèce (et tout à voir avec le ring fencing de l’Europe septentrionale (NDT – ring fencing : préserver les activités de banques commerciales des fluctuations de marchés et des risques financiers spécifiques aux banques d’investissement) ), une grande majorité dans l’Eurogroupe – sous la tutelle de Schäuble – avait adopté le Grexit comme sa solution préférée ou comme arme de choix contre notre gouvernement.
Les Grecs, à juste titre, tremblent à la pensée de leur expulsion de l’union monétaire. Sortir de la monnaie commune, ce n’est pas comme si on sectionnait un tendon important, comme la Grande-Bretagne l’a fait en 1992, illustré par ce célèbre épisode où Norman Lamont l’a annoncé en chantant sous la douche, le matin où la sterling a quitté le mécanisme de taux de change (ERM) européen. Hélas, la Grèce n’a pas de devise relié avec avec l’euro par un tendon que l’on peut couper. Elle a l’euro – une devise étrangère complètement administrée par un créancier hostile à la restructuration de la dette non viable de notre nation.
Pour sortir, nous devrions créer une nouvelle devise à partir de cette rupture. Dans l’Irak occupé, l’introduction d’un nouveau papier-monnaie a pris presque une année, environ 20 Boeing 747s, la mobilisation de la puissance des militaires américains, trois sociétés d’imprimerie et des centaines de camions. Faute d’un tel soutien, le Grexit serait l’équivalent de l’annonce d’une grande dévaluation plus de 18 mois à l’avance : le meilleur moyen pour liquider tout le stock de capital grec et le transférer à l’étranger par tous les moyens disponibles.
Avec le Grexit renforçant la BCE grâce aux retraits massifs induits, nos tentatives de remettre la restructuration de dette sur la table de négociation sont tombées dans de sourdes oreilles. Maintes et maintes fois on nous a dit que c’était une affaire pour un futur non défini qui suivrait l’achèvement réussi du « programme » – un prodigieux remake de « Catch-22″ (film de Guerre parodique), puisque le « programme » ne pourrait jamais réussir sans une restructuration de dette. »
Certes, dans la perspective du Grexit, l’ancien ministre des Finances a proposé de créer provisoirement une monnaie « intermédiaire » appelée IOU, comme il l’écrit plus haut, mais cette idée a été vite enterrée. Alexis Tsipras l’a clairement dit dans son discours au Parlement européen : « Si mon objectif avait été de mener la Grèce hors de l’euro, je n’aurais pas, immédiatement après la fin du scrutin, fait les déclarations que j’ai faites et interprété le résultat du référendum, non comme un mandat pour rompre avec l’Europe, mais comme un mandat pour renforcer nos efforts de négociation afin de parvenir à un meilleur accord ».
Alexis Tsipras avec le président du Conseil européen Donald Tusk, à sa gauche le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos.
Cette déclaration confirme ce qui a été dit pendant la courte campagne référendaire : le résultat du référendum a un but spécifique, à savoir la négociation. Et, contrairement à ce que pense l’extrême-gauche, c’est le mandat que le peuple grec a donné à Tsipras en votant « non » au référendum.
L’erreur du Premier ministre grec a été de penser que ses « partenaires » européens tiendraient compte de l’expression du peuple de Grèce. Le piège s’est donc refermé.
Peu de biscuits dans la corbeille
Alexis Tsipras a donc repris les propositions de l’Eurogroupe du 26 juin (et non du 25…) comme base de discussion pour la réunion de l’Eurogroupe du 11 juillet. Le Sommet prévu dimanche 12 d’abord pour les 28 Etats-membres, a été limité aux 19 Etats de la zone Euro. Il a duré 17 heures et on sait ce qu’il en est advenu.
Le Premier grec a pensé qu’il suffirait de revenir avec les propositions du 26 juin et qu’il arrivait renforcé par le référendum du 5 juillet. Première erreur. Il n’avait pas de biscuits dans sa corbeille.
La Grèce, pour en sortir, a besoin d’un prêt considérable – environ 85 milliards d’Euros. Pour l’accorder, les chefs d’Etat ont exigé de nouvelles conditions encore plus drastiques que les précédentes. Comme l’écrit Ludovic Lamant, le correspondant de Mediapart à Bruxelles : « Soit il [Tsipras] accepte, renie une bonne partie de ses promesses, se met en danger politiquement. L'affaire risque de provoquer une nouvelle crise politique à Athènes cette semaine. Mais au moins, le Grexit est évité – pour un temps. Soit il s'y oppose, claque la porte du sommet, et les banques grecques dès lundi sont menacées d'effondrement, en l'absence du signal politique des dirigeants de la zone euro nécessaire au déblocage d'un nouveau plan d'aide. »
Le pistolet sur la tempe
En réalité, de sommet de la « dernière chance » en sommet de la « dernière chance », les Européens les plus durs, en particulier les Allemands, cherchaient le pourrissement. Ils montrent par là que depuis le 25 janvier – l’arrivée au pouvoir de Syriza à Athènes – il n’y a jamais eu de véritables négociations. C’était diktat sur diktat à prendre ou à laisser avec la perspective d’une exclusion de la Grèce de la zone Euro.
Ludovic Lamant ajoute : « En une nuit, celui qui a été élu avec 36 % des voix en janvier dernier, encore renforcé par la victoire du 'non' au référendum (61 % des suffrages) en juillet, a dû consentir de nouvelles concessions majeures, sous la pression du Grexit. Tsipras avait promis aux citoyens grecs qu'un 'non' au référendum le renforcerait dans la négociation à Bruxelles. Mais c'est l'inverse qui s'est produit. Les créanciers sont allés jusqu'à définir le contenu d'une loi et fixer le jour de son adoption au parlement. » Et, à la fin de cette terrible nuit, Tsipras a dit : « Le reste des propositions, c'est OK, mais pas vraiment OK... Disons qu'avec un pistolet sur votre tempe, vous diriez aussi OK à tout. »
Un coup d’Etat européen
Quand on lit le texte de « l’accord », ou plutôt du nouveau « mémorandum », tous les principes fondamentaux ont été violés. D’ailleurs, la réaction de l’économiste et prix Nobel américain Paul Krugman est édifiante : « Même si vous prenez Tsipras pour une andouille incompétente, même si vous souhaitez ardemment écarter Syriza, son parti, du pouvoir, et même si vous êtes favorable à la perspective d'éjecter ces Grecs agaçants hors de la zone euro, même dans ce cas-là la liste des demandes de l'Eurogroupe est de la pure folie », s'indigne Paul Krugman dans le New York Times.
Le Nobel d'économie ne cache pas son accord avec le hashtag #thisisacoup lancé par des internautes pour dénoncer un coup d'Etat de l'Allemagne contre la Grèce. Les efforts demandés à Athènes « dépassent la sévérité, ils recèlent un esprit de vengeance, la destruction totale de la souveraineté nationale et effacent tout espoir de soulagement ».
On assiste à « une grotesque trahison de tout ce que prétend être le projet européen. » Pour Krugman, « l'argumentation économique est devenue presque secondaire. Durant les deux dernières semaines, nous avons tout simplement constaté qu'être membre de la zone euro signifie que votre économie peut être détruite si vous sortez des rangs. »
Et d'asséner : « Le projet européen vient de subir un coup terrible voire fatal. Et quoique vous pensiez de Syriza ou de la Grèce, ce ne sont pas les Grecs qui ont porté ce coup. »
L’Union européenne a sa première colonie.
Le paquet de mesures contenu dans l’accord du 13 juillet revient à coloniser la Grèce. Désormais, elle perd toute souveraineté. Et c’est là le piège de l’Euro. Les règles imposées depuis Maastricht jusqu’au TSCG impliquent qu’un Etat qui en dévierait, serait mis sous la tutelle de l’Union européenne. Cela n’est d’ailleurs pas nouveau pour la Grèce, puisqu’elle est déjà soumise depuis trois ans aux diktats de la fameuse Troïka.
Tout d’abord, ni le gouvernement, ni le parlement grec n’ont un pouvoir d’initiative. L’accord leur donne un délai exceptionnellement court pour adopter une série de réformes fondamentales.
Mercredi 15 juillet : un texte de loi qui contient certaines « actions prioritaires » chères aux créanciers. Parmi les dispositions attendues, un nivellement des systèmes de TVA (y compris une hausse de la TVA pour les îles, a priori) et une réforme du système de retraite, soit deux des sujets les plus sensibles sur lesquels les négociations s'étaient crispées depuis cinq mois.
L’application complète du TSCG. Donc des coupes budgétaires automatiques en cas de dépassement.
Lundi 20 juillet : Réformer et « dépolitiser » l’administration avec l’aide de la Commission européenne.
Mercredi 22 juillet : une réforme du code judiciaire afin d’accélérer les procédures et réduire les coûts.
En même temps, des parlements nationaux – dont le Bundestag – doivent se prononcer sur le principe d’une nouvelle aide.
Il faudra aussi que Tsipras fasse annuler toutes les mesures prises par le gouvernement et la majorité actuelle qui visaient à supprimer celles de la Troïka. Ce point sera très dur à obtenir pour Tsipras : il oblige le Parlement à se désavouer !
« Si tous ces signaux sont au vert, rien n'est encore réglé : de véritables négociations vont s'ouvrir pour négocier le détail d'un « mémorandum » – ce sera le troisième depuis le début de la crise grecque. Une liste de réformes est déjà identifiée. L'enveloppe globale sera comprise entre 82 et 86 milliards d'euros, à débloquer sur trois ans, jusqu'en 2018 ».
Vient ensuite le train des privatisations qui doivent être achevées en 2018. Il est prévu un fonds pour les recettes issues des privatisations qui devait – initialement – être installé au Luxembourg et géré par des fonctionnaires européens de la BEI basée aussi dans ce paradis fiscal cher au président de la Commission européenne. Tsipras a obtenu que ce fonds soit installé en Grèce et géré par des fonctionnaires grecs. En outre, il est prévu 50 milliards pour ce Fonds, alors que les privatisations rapporteraient au maximum 17 milliards. Ce Fonds serait destiné à rembourser les créanciers et pour une petite partie (2 milliards !) à des investissements dans le pays.
Enfin, le FMI dont les Grecs ne voulaient plus entendre parler, reste bien accroché au système, les Européens en ayant fait une condition préalable.
C’est l’indignation générale
Nous avons vu la réaction de Paul Krugman face à ce plan. « C'est la dictature d'une idéologie », ajoutait, de son côté, l'eurodéputé Ecolo Philippe Lamberts, dimanche soir, avant la conclusion de l'accord. L'élu estime que l'Europe était en train de mettre « la démocratie grecque sous tutelle comme pourraient le faire les pires régimes colonialistes ». En Espagne, où le suivi du feuilleton grec passionne, les leaders « indignés » d'Ada Colau, la maire de Barcelone, à Pablo Iglesias, sont montés au créneau pour dénoncer ce « coup » dès dimanche soir.
Même certains fonctionnaires européens de premier plan ont réagi, comme l'ex-commissaire européen à l'emploi et aux affaires sociales sous Barroso II, le social-démocrate hongrois Laszlo Andor qui a exprimé dimanche soir son indignation sans détour, évoquant « l'arrogance, le cynisme et l'incompétence » de ceux qui évoquent un Grexit provisoire.
Le pire pouvoir
Nul ne sait ce qu’il va se produire. Il y aura probablement une crise politique en Grèce. Une grande partie des députés Syriza ne pourront voter ce plan. Tsipras devra donc s’appuyer sur l’opposition de droite et social-démocrate.
Enfin, on peut se poser une question fondamentale : ce plan marchera-t-il mieux que les autres ? Rien n’est moins sûr. Comme le rappelle l’économiste Paul De Grauwe, cinq ans d’austérité en Grèce, c’est cinq ans de récession. Cela va donc être pire.
La Grèce est désormais colonisée par les transnationales et les banques essentiellement allemandes. Cette colonisation a un seul objectif : instaurer une dictature ultralibérale, en Grèce d’abord, dans toute l’Europe ensuite.
Peu importe la dette pour les dirigeants européens. Depuis le début, cette question n’a jamais été sérieusement posée dans les négociations. La réalité est la volonté d’écraser un Etat pour mettre à la place le plus dangereux pouvoir qui existe : celui de la finance.
Mais, ces Messieurs dames ne doivent pas crier victoire trop tôt. Ce plan est tellement déséquilibré qu’il peut s’effondrer de lui-même. François Leclerc qui collabore au blog de Paul Jorion écrit ce 14 juillet : « Ils ne croient tellement pas à leur plan qu’ils ne sont pas prêts à y mettre un sou de plus. Et ils en sont à étudier des bricolages qui posent des problèmes juridiques, ne sont pas suffisants, ou rencontrent des vétos. 12 milliards d’euros sont recherchés et ne sont pas trouvés ! La prochaine grosse échéance de la Grèce est dans six jours, envers la BCE, et un défaut entrainerait la suppression des liquidités d’urgence et l’effondrement immédiat des banques, suivi d’une sortie de la zone euro en catastrophe.
Wolfgang Schäuble et ses alliés, notamment finlandais, jouent la montre et pourraient créer un fait accompli. Le ministre allemand a proposé que des IOU (I Owe You = je vous dois) soient émis par le gouvernement grec pour compléter ce qui manquera du bricolage s’il est trouvé. Il continue de savonner la planche et a déjà annoncé qu’il va falloir renforcer l’union monétaire… à sa manière. » Il s’obstine dans le Grexit, le vieux renard teuton !
Des réactions peuvent venir d’autres pays qui ne veulent en aucun cas subir le même sort que la Grèce. Et puis, que feront les voisins de l’Union européenne, comme la Russie, par exemple.
En Europe, si l’on s’obstine un mouvement de résistance peut surgir d’un moment à l’autre et c’est même à espérer.
Pierre Verhas
Prochain article : L’accord du 13 juillet et l’avenir de l’Europe