La deuxième vague de coronavirus provoque à nouveau un bouleversement de la société, cette fois avec encore plus de cafouillage que la première. Cependant, on s’aperçoit enfin que ces mesures prises dans la panique manifeste des autorités ont des conséquences particulièrement néfastes sur le plan social. On n’en avait peu parlé pendant la « première vague », aujourd’hui, c’est flagrant.
La population la plus précaire est la plus durement frappée par la pandémie.
Comme l’écrit Ludovic Lamant dans le numéro de « Mediapart » du 23 octobre 2020 : « Alors que l’Europe décide dans le désordre des mesures de reconfinement plus ou moins total – couvre-feux en France, en Belgique ou en Italie, bouclages de métropoles en Espagne, déplacements limités à cinq kilomètres en Irlande, autres restrictions sur les déplacements en République tchèque… –, la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus risque de renforcer un peu plus les fractures sociales qui traversent le continent. » En effet, la Covid 19 ne frappe pas de manière égale partout. On observe que ce sont comme par hasard les régions et les communes les plus pauvres qui sont touchées.
« Nos analyses révèlent un lien fort et systématique entre la mortalité causée par l’épidémie et le niveau de pauvreté des communes : les communes dont le revenu médian est inférieur au premier quartile (25 %) de la distribution nationale des revenus ont connu une surmortalité deux fois plus importante que les autres communes. (…) … si la mortalité a nettement augmenté pour tous les types de communes dans les départements fortement infectés (…), cette augmentation est bien plus marquée dans les communes les plus pauvres (…) ; par contraste, la mortalité n’a que très légèrement augmenté en avril 2020 dans les départements peu infectés (en haut) et ce, de manière uniforme entre communes riches et pauvres. (…) Plus précisément, nos analyses montrent que la mortalité a augmenté de 88 % dans les communes les plus pauvres des départements infectés, contre 50 % pour les autres communes de ces départements. L’effet de l’épidémie sur la mortalité est donc quasiment deux fois plus important dans les communes les plus pauvres. »
Cette analyse provient d’une étude de post doctorants de l’école d’économie de Paris datant du 5 septembre 2020. (https://legrandcontinent.eu/fr/2020/09/05/une-pandemie-de-la-pauvrete/?mc_cid=e5e846f257&mc_eid=9d9d57a1aa ) Le constat est sans appel : c’est la population la plus précaire qui est la plus durement frappée par la pandémie.
Un constat sur le terrain a été effectué par le journal « De Morgen » à Liège rapporté par le PTB (Parti du Travail de Belgique – gauche radicale). En effet, la Médecine pur le Peuple à Herstal est proche de ce parti. Ce reportage est intéressant et révélateur, car il démontre l’attitude du patronat à l’égard des travailleurs confrontés comme tout un chacun au Covid. D’autre part, il met en évidence l’inégalité flagrante devant la pandémie :
« Un grand nombre de personnes issues des milieux précaires obtiennent un résultat positif. »
« Liège est au centre de la deuxième vague : aussi les journaux font des reportages de terrain. Dont le quotidien De Morgen qui s'est rendu notamment à Médecine pour le Peuple à Herstal. Extraits :
"Afin de mieux comprendre les lieux où les gens sont infectés, Médecine pour le peuple, dans tous ses cabinets, lance une étude de suivi de contacts, explique le psychologue Maxime Coopmans. "Nous appelons les patients tests positifs et leur demandons systématiquement où ils ont été. Le travail ? Le café ? L'école ? Les transports publics ?"
Ce qui est frappant, dit Amandine Linotte, coordinatrice de la maison médicale, c'est qu'un grand nombre de personnes issues de milieux précaires obtiennent un résultat positif. "Ce sont des gens qui vivent dans des maisons plus petites, où il n'est souvent pas possible d'aller en quarantaine."
Coopmans fait référence à la grève de début septembre chez AB Inbev à Jupille, où la bière Jupiler est brassée. Lorsque onze des quatre-vingts travailleurs du département logistique ont été victimes d'une infection corona, le reste du personnel a dû insister pour obtenir du matériel de protection et des tests. Après quelques pressions, la direction a cédé, à condition que les tests soient effectués par vagues afin de ne pas compromettre la production.
"Nous avons commencé à prélever des échantillons sur une centaine de personnes", explique l'infirmière à Médecine pour le Peuple Lise Jamagne. "L'atmosphère était plutôt intimidante : pendant l'échantillonnage, nous avons reçu des appels téléphoniques de la direction pour demander où se trouvait le personnel. Comme les travailleurs n'ont même pas obtenu leurs résultats après avoir insisté, ils ont entamé une grève de deux semaines.
Les pauvres coupables par définition !
"Ce qui me met en colère, c'est que toute la faute est rejetée sur les gens" dit Amandine Linotte. "Depuis sept mois, tout le monde fait tout son possible pour épargner les personnes âgées, occuper les enfants et télétravailler. Dans les établissements de soins, le personnel a dû exiger de travailler avec des masques, des bénévoles ont appelé des personnes qui étaient seules à la maison. Aujourd'hui, ces travailleurs sont montrés du doigt et les nouveaux foyers sont de leur faute, tandis que le gouvernement est négligent. Il n'y a personne dans le cockpit et les mesures manquent de clarté."
Jamagne fait un signe de tête. "Après minuit, vous ne pouvez pas sortir pour laisser sortir votre chien, mais en attendant, les bus sont bondés. Qui d'autre peut comprendre cela ? »
Ces constats de ces travailleurs soignants de terrain montrent bien que la cause principale de la pandémie se trouve dans les conditions de précarité des classes pauvres.
Pandémie et lutte des classes
Quelles en sont les causes ?
L’étude « une pandémie de la pauvreté » montre :
« Nos analyses révèlent que le surpeuplement des logements comme l’exposition au virus via le marché du travail jouent un rôle déterminant dans la diffusion de l’épidémie et ont un effet important sur la surmortalité liée au COVID-19. Une augmentation de 1 point de pourcentage (pp) de la part des logements surpeuplés est associée à une augmentation de 5,65 pp de la surmortalité liée à l’épidémie. De la même manière, une augmentation de 1 pp de la part des habitants occupant des métiers impliquant des contacts fréquents avec le public est associée à une augmentation de 2,56 pp de la surmortalité liée à l’épidémie. En revanche, l’effet de l’exposition au virus via le marché du travail est légèrement moins prononcé lorsque cette exposition est mesurée par la part des travailleurs clés, suggérant que la diffusion du virus sur le marché de travail avait déjà commencé avant la période de confinement.
Appel de détresse d'un SDF réfugié au Bois de la Cambre à Bruxelles affiché sur le panneau des annonces d'une grande surface : la précarité s'étend.
Enfin, nos analyses montrent que la part des logements multigénérationnels est également associée à des niveaux de mortalité bien plus élevés, suggérant que l’effet des mauvaises conditions de logement et de l’exposition sur le marché du travail sur la surmortalité pourrait en partie s’expliquer par la transmission du virus aux personnes âgées (et donc plus vulnérables) par des personnes en emploi vivant sous le même toit. Plus spécifiquement, nous montrons qu’une augmentation de 1 pp de la proportion de logement multigénérationnel est associé à une augmentation de 12 pp de la surmortalité liée à l’épidémie. »
Il est donc clair que le logement et les conditions de travail des populations précarisées sont les causes principales de leur contamination bien plus importante que les autres catégories, autrement dit les autres classes sociales.
Et nous tombons dans la lutte des classes lorsqu’on analyse comment les autorités réagissent. Les auteurs de l’étude « pandémie de la pauvreté » et des acteurs de terrain réagissent en plaidant pour une nette amélioration des conditions d’hébergement de ces populations.
Ludovic Lamant ajoute, prenant le cas de l’Espagne : se référant à une autre étude intitulée « Impact de la pandémie Covid – 19 par revenu : frapper le plus durement les plus démunis ».
Un Covid des riches et un Covid des pauvres
« Comme ailleurs en Europe, les quartiers populaires sont les plus touchés. L’une des études les plus sérieuses sur le sujet porte sur la première vague à Barcelone : le district populaire de Nou Barris (revenu moyen annuel, par ménage, à 28 000 euros) a enregistré un taux de 75 cas pour 10 000 habitants de février à avril – contre un taux de 29 cas seulement à Sarrià-Sant Gervasi (revenu moyen au-delà de 65 000 euros).
La deuxième vague semble répéter, voire amplifier ce schéma. Depuis fin août, les communes du sud de Madrid – Usera, Puente de Vallecas, Villaverde – sont celles où le virus se répand le plus rapidement. Alors que la circulation du virus exploite les inégalités socio-économiques de la région de Madrid, El País oppose un « Covid de riches » à un « Covid de pauvres ».
El Confidencial va plus loin : « Si la première vague frappait les plus âgés, la deuxième frappe les plus démunis. Et aucune restriction d’aucune sorte ne va régler ce problème. » Comment expliquer cette situation ? « Dans les districts à revenu inférieur, les habitants ont des emplois qui, en majorité, ne peuvent être assurés à distance », explique l’universitaire María Grau, coauteure de l’étude sur Barcelone, à InfoLibre. L’impossibilité du télétravail entraîne par exemple un recours plus fréquent aux transports publics, et donc un risque plus élevé d’exposition au virus.
À cela s’ajoutent des conditions de travail plus difficiles, par exemple entre ouvriers des abattoirs, ou entre travailleurs précaires, souvent en milieu fermé et à plusieurs. Autres facteurs souvent avancés : la promiscuité des espaces de vie, mais aussi les contraintes du travail informel. « Il ne suffit pas de dire aux gens qu’ils doivent rester en quarantaine, encore faut-il qu’ils aient les moyens de le faire. Personne ne doit se trouver dans une situation où il faut choisir entre sa santé et son emploi », ajoute María Grau. »
La gouverneure de la région madrilène, la post franquiste membre du "Parti Populaire" Isabel Ayuso Diaz préfère confiner les pauvres !
Réaction des autorités madrilènes : un confinement sélectif ! La gouverneure de Madrid, Isabel Ayuso Diaz, membre de la tendance droitière du Parti Populaire, a décrété le confinement des quartiers pauvres de la région madrilène, six districts de la capitale et sept communes de la région, soit quelque 885.000 personnes ! Outre cette mesure discriminatoire, un tel confinement dans des conditions de logements précaires et de promiscuité risque d’accroître encore la contamination !
La Cour suprême espagnole vient de casser cette décision considérant qu’elle était contraire à l’égalité des citoyens devant la loi. Il reste un brin de démocratie en Espagne !
Une nette surmortalité au sein des classes populaires
Ludovic Lamant explique in fine : « Des professionnels de la santé continuent de plaider pour des mesures ciblées, mais moins punitives : ils réclament des livraisons de masques pour les plus précaires, ou encore l’installation express des personnes détectées positives dans des chambres d’hôtel individuelles, pour ne pas contaminer le reste du foyer dans ces quartiers populaires. Au-delà, ce sont des chantiers de longue haleine, difficilement compatibles avec la gestion à chaud d’une épidémie, à l’instar de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de l’informel. »
En Belgique, particulièrement à Bruxelles, la région la plus touchée du Royaume, c’est le flou ! Les deux communes les plus atteintes sont Anderlecht et Molenbeek. Eh oui ! Molenbeek tant stigmatisée à cause de l’islamisme. Preuve que c’est dans ce terreau de misère que fleurit la plante vénéneuse du fanatisme ! Et aussi que ses habitants sont les moins bien protégés contre la pandémie.
Une étude publiée le 14 octobre par un statisticien de Solidaris (la mutualité socialiste) constate, sur l’ensemble du territoire belge, une nette surmortalité au sein des classes populaires. La mortalité a augmenté de 70 % de mars à mai, en comparaison de la même période sur les cinq années précédentes, pour les personnes qui bénéficient du revenu minimum d’insertion contre 45 % pour les autres.
Jérôme Vrancken, l’auteur de l’étude, estime que « puisque la surmortalité varie, il faut mettre en place des réponses différenciées, selon les publics, (…). Il faut d’abord mettre au point des messages de santé publique adaptés à tous les publics, il faut ensuite penser chaque décision de la gestion de crise à travers le prisme des inégalités ».
Cette opinion fait écho à celle de Joël Girès cité par « Mediapart », qui co-anime par ailleurs un observatoire des inégalités en Belgique : « Jusqu’à présent, c’est une vision très épidémiologico-centrée de la crise qui s’est imposée, et perdure encore, alors que nous avons affaire, aussi, à une crise du logement, à une crise de l’emploi. » Sortir du tout-médical, pour mieux penser la réponse aux quartiers les plus populaires ? Il a fallu qu’une députée libérale au Parlement bruxellois, Alexia Bertrand, proclame qu’il faut cesser de traiter la région bruxelloise de manière homogène et qu’il faut au contraire une gestion de la crise sanitaire quartier par quartier.
La misère ou la vie ?
Très bien, mais cela doit se faire sans aucune discrimination, car on la voit venir notre Alexia Bertrand ! Les habitants des beaux quartiers pourraient en toute impunité se remplir la panse dans les restos, ceux des quartiers populaires resteraient confinés. Non ! Pas ainsi ! Aussi, des mesures obligatoires de geste barrière et d’interdiction de rassemblements que ce soit dans le secteur Horeca ou dans les secteurs culturels et sportifs sont indispensables pour toutes et tous, mais si on veut à la fois éradiquer cette pandémie et respecter les libertés, il convient qu’un effort considérable soit consenti spécialement dans les zones défavorisées.
Des solutions sont possibles et même indispensables, mais elles nécessitent de considérables moyens qu’on a toujours refusés aux habitants de ces quartiers, sinon leur faudra-t-il encore subir la misère pour avoir une faible probabilité de rester en vie ?
C’est sur la voie de la solidarité qu’il faut désormais avancer si on veut respecter chaque citoyen et le principe fondamental d’égalité. Syndicats, mutuelles, associations, militants doivent absolument s’y consacrer en priorité et faire pression sur les « politiques » pour qu’ils agissent.
Pierre Verhas
Prochain article sur le sujet : la liberté ou la vie !
Post-scriptum
Caricatures et laïcité
Après le dernier « papier » d’Uranopole qui a été consacré à l’assassinat par un fanatique islamiste du professeur Samuel Paty à Conflans Ste Honorine au Nord-Ouest de Paris, une polémique est née sur les réseaux sociaux Facebook. Je n’ai jamais été « Charlie » pour deux raisons. Cet hebdo a renoncé à son indépendance en acceptant la tutelle d’un homme de pouvoir, Philippe Val qui s’est empressé de virer Siné qui était à mon sens le journaliste et dessinateur qui représentait le mieux ce beau courant anarchiste qui avait débuté avec Hara Kiri, courant qui s’est étiolé peu à peu. La seconde raison touche aux fameuses caricatures que je trouvais choquantes, vulgaires et inutilement provocantes. Je me suis référé à l’opinion du dessinateur belge Philippe Geluck (l’auteur du « Chat ») que je partage entièrement.
Là, j’ai été témoin de la manifestation d’un véritable dogmatisme laïque de la part de gens qui se réclament de la liberté de pensée. Un comble ! C’est à peine si j’étais un « traître à la cause sacrée ». Réaction assez curieuse pour des adeptes du libre examen… La raison ? Je considère qu’insister lourdement sur ces caricatures au nom de la liberté d’expression est aussi idiot que contreproductif.
Comme le dit Geluck, représenter le Prophète Mouhammad est inconcevable pour tout musulman, même le plus modéré. Voici une histoire particulièrement symbolique : celle du Dôme du Rocher sur l’Esplanade des mosquées à Jérusalem – ou mont du Temple pour les Juifs – ce splendide bâtiment recouvert des mosaïques bleues et surmonté par une immense coupole dorée. Il est le premier grand monument de l’Islam et se trouve à Haram al Sharif – le noble sanctuaire – troisième lieu saint de l’Islam après La Mecque et Médine. Il fut achevé en 691 ou en 692 et son architecte était un chrétien byzantin. Il a demandé au calife de pouvoir y apposer des symboles chrétiens. Celui-ci accepta à la condition que ces symboles soient abstraits et non concrets (une croix, ou l’image de la Vierge, par exemple). L’architecte fit en sorte que le dôme soit appuyé sur douze colonnes symbolisant ainsi les douze apôtres et il y a quatre entrées aux quatre points cardinaux, chaque entrée représentant un des quatre évangiles. Ainsi, l’architecte a respecté le caractère sacré des représentations non figuratives pour les musulmans
Une fameuse leçon de tolérance qui nous vient du fond des âges. On en est bien loin aujourd’hui.
Revenons-en aux caricatures : un journal satirique danois a publié en 2005 des caricatures de Mahomet et cela a déclenché des réactions d’une extrême violence dans le monde arabo-musulman jusqu’à l’incendie de l’ambassade du Danemark à Islamabad faisant six morts. Depuis lors, la tension est palpable entre les mouvements islamiques – notamment les Frères musulmans – et l’Europe occidentale, particulièrement la presse. Charlie-Hebdo publie des caricatures de leur cru en 2006. C’est à nouveau le tollé d’autant plus que cet hebdo remet ça pratiquement chaque semaine. Comme l’écrit Henri Goldman dans son blog cosmopolite : « … on a trouvé judicieux de souffler sur les braises en transformant les caricatures en fétiches agités en permanence. » Les islamistes menacent la rédaction de « Charlie », on a incendié volontairement leurs locaux. La rédaction est placée sous protection policière. Cela ne suffit pas. Inutile de rappeler la tragédie du 12 janvier 2015.
Pourquoi insiste-t-on tellement là-dessus dans les milieux laïques ? Quel intérêt y a-t-il à entretenir une tension dangereuse et même meurtrière au nom de la liberté d’expression ? Ce n’est pas ici que nous allons faire une analyse approfondie, mais je voudrais faire observer à mes amis laïques que ces dessins ne heurtent pas les islamistes, mais l’ensemble des musulmans. Les islamistes utilisent la même méthode que les nazis en Allemagne avant la Seconde guerre mondiale : ils surfent sur la frustration et la misère du peuple pour asseoir leur pouvoir et commettre leurs crimes. En provoquant systématiquement les musulmans, certains laïques tombent dans le piège qui leur est tendu par les djihadistes.
D’ailleurs, à Conflans Sainte Honorine, Samuel Paty l’avait compris – et c’est sans doute cela qui lui coûta la vie – en invitant les élèves musulmans de sa classe à sortir afin qu’ils ne soient pas heurtés par la caricature qu’il allait montrer. Ce professeur savait parfaitement que la liberté d’expression ne doit pas attaquer de front ce qui est sacré pour une partie de sa classe.
Alors, autant il faut se battre pour la liberté d’expression de tout un chacun et de journalistes comme Assange et toutes celles et tous ceux qui sont enfermés en Turquie, en Iran, en Arabie Saoudite, en Egypte, en Israël et dans bien trop d’autres lieux du monde ; autant faut-il en finir avec ces provocations idiotes et même puériles qui ne servent que la stratégie de la tension de nos pires ennemis. SVP : faites des caricatures sur d’autres thèmes ! Ce qui ne manque pas, loin de là.
Autant il faut éliminer les cellules clandestines des groupes terroristes comme Al Qaïda ou Daesh, autant faut-il aussi prendre au haut niveau de sévères mesures à l’égard de ces monarques de la Péninsule arabique et de l’auto-proclamé « Sultan » dit Rech Erdogan qui met la Turquie sous le joug et sème la guerre dans le Caucase et en Méditerranée.
Mais, en dehors de déclarations matamoresques de Macron notamment, on attend toujours.
P.V.